Revenons à la mante mise en ligne hier. A force de l’observer à plusieurs instants de la journée, je me suis aperçue qu’à un moment donné, elle s’était réfugiée sous le rebord du mur. A l’arrière de son abdomen, elle secrétait une sorte de bave formant une sorte de cocon d’à peu près la moitié de son corps, environ 5 à 6 cm de long. Je pensais qu’elle allait s’enfermer dedans pour y passer l’hiver. Mais, beaucoup plus tard, après être revenue de courses, l’insecte était à nouveau sur le parapet du mur en ayant délaissé sa création. Voici en deux gros plans ce que j’ai vu.
Intriguée par ce phénomène, je suis allée chercher des renseignements sur Internet. Voici ce que l’on dit sur Wikipedia :
« En septembre, octobre ou novembre, la femelle pond 200 à 300 œufs. Elle dépose une soie blanche, proche de la mousse de polyuréthane, sur un support comme une tige forte, une pierre ou un mur. Émise sous une forme blanche et crémeuse, cette soie est brassée et agencée par les valves génitales et prend la forme d'une structure en lamelles. Une fois durcie et brunie par oxydation, elle protège les œufs jusqu'au printemps. Cette structure s'appelle l'oothèque. Plusieurs oothèques peuvent être déposées par la même femelle et parfois une seconde ponte peut suivre, relativement rapidement, mais les oothèques bien conformées et "garnies", sont en principe peu fréquentes. En captivité, une femelle non fécondée peut déposer une (ou plusieurs) oothèque(s) stérile(s). Les œufs sont jaunes, très allongés, et régulièrement disposés au fur et à mesure de l'élaboration de l'oothèque. Ils n'occupent que la partie centrale, et sont logés dans des cellules très étroitement accolées qui forment une sorte de noyau dense et résistant. Le reste de l'oothèque est essentiellement lamellaire, très aéré, nettement moins rigide.
Au printemps (mai, juin) une centaine de larves émergent de l'oothèque. Chacune d'entre elles est confinée dans une très fine membrane, et après s'en être libérée (opération considérée comme une première mue), elle ressemblera en tous points à l'adulte. Celles-ci sont par ailleurs des proies faciles. Une araignée, des fourmis, des lézards ou même des oiseaux peuvent ainsi attaquer les nouveau-nés dès l'éclosion.. Après six métamorphoses successives, l'insecte adulte porte des ailes, absentes jusque-là et la femelle est fécondable. »
Il faudra que je surveille cet endroit au printemps. Pour terminer double clichés pour cette mante que je ne revois plus.